Un journaliste de RFI sauvagement agressé par l'Union nationale (UN)
16 avr. 2015Yves Laurent Ngoma, correspondant local de Radio France International (RFI) et de France24, a été agressé mardi 14 avril 2015, au siège de l'Union nationale (UN) à l'Ancienne Sobraga par les militants et sympathisants de l'Union nationale (UN).
« Yves Laurent GOMA, Directeur de la rédaction de Gabonactu.com a été giflé puis jeté au sol alors qu’il interviewait une militante. Sa camera a été légèrement endommagée. Son pantalon déchiré » peut-on lire sur Gabonactu.com http://www.gabonactu.com/2015/04/des-officiels-tentent-de-visiter-en-vain-lambassade-du-benin-incendiee/
Un acte regrettable fermement condamné par l'ensemble des médias nationaux. Car, rien ne le justifie, le journaliste, étant à la quête de l'information à la source, donc de la vérité.
Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que Yves Laurent Ngoma dont le professionnalisme est reconnu de tous fait l'objet d'agression de la part des militants et sympathisants du même parti politique de l'opposition.
La première remonte à novembre 2013 et la seconde en décembre 2014 en présence de Jean Ping et Jean Eyeghe Ndong. Cette fois, il n'a eu la vie sauve que grâce à l'intervention énergique d'un confrère qui s'est interposé entre les militants incontrôlables et le journaliste en difficulté.
On se rappelle d'ailleurs que lors de la dernière agression, la direction de la radio française en direction du continent africain avait émis de vives protestations en envoyant une lettre dans ce sens au président de l'UN, Zacharie Myboto qui n'a même pas daigné donner une suite à cette correspondance.
Un comportement qui traduit bien le peu de considération des dirigeants de l'UN pour la presse. Malheureusement ce silence complice va continuer à faire des victimes.
Voilà que, dans la vague de violences survenues dès l'annonce de la mort de son secrétaire exécutif, André Mba Obame, l'Union nationale renoue avec ses démons. Comment les directions de l'UN et du Front uni de l'opposition pour l'alternance (FOPA) vont-elles justifier cette énième agression ?
Les agresseurs reproche au journaliste d'avoir fait un très large écho de la marche de la paix de samedi 11 avril 2015, organisé par les partis de la majorité présidentielle ayant rassembler des milliers de Gabonais dans les rues de la capitale Libreville.
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