La route : Instrument de développement
23 oct. 2014Lorsqu’Ali Bongo Ondimba accède au pouvoir, il n’a qu’un objectif : « Faire du Gabon un pays Emergent à l’horizon 2025 ». Cette vision est un ensemble de projets, de réformes et surtout un appel à la construction du pays.
Les obstacles sur la route empruntée sont nombreux. Mais le nouveau Chef de l’Etat, a des objectifs précis à atteindre à court, moyen et long terme.
Sur le court terme, le dossier infrastructures routières est à n’en point douter le plus important, sinon l’un des premiers sur la liste. Et le Chef de l’Etat lance ce vaste chantier avec conviction, étant entendu qu’il a hérité d’un dossier ficelé par son prédécesseur, et qui malheureusement avait été reléguée par les responsables du ministère des Travaux publics de l’époque aux calendes gabonaises.
Le tronçon Ndjolé-Medoumane qui avait à l’époque alimenté la polémique entre les usagers et les gouvernants, aura par la suite été relancé. Aujourd’hui, les 47 kilomètres que les usagers effectuaient en plusieurs heures, peuvent être franchis en moins d’une heure.
Ensuite il y a eu le tronçon Lalara-Koumameyong. Financé au départ par la Banque Islamique de Développement (BID), avait lui aussi connu un temps d’arrêt que certains justifiaient par un probable détournement de ces fonds. En réalité, il n’en est rien. Les institutions financières internationales comme la BID, ne s’engagent pas dans des projets de développement, sans au préalable avoir toutes les garanties faisabilité et de remboursement.
Ali Bongo Ondimba, qui arrive au pouvoir en 2009, relance le dossier et les travaux sont lancés à partir de 2010. Aujourd’hui la première étape est terminée et le tronçon Koumameyong-Ovan est achevé. Il ne reste plus que le dernier tronçon qui relie Ovan à Makokou pour boucler ce que l’on peut désigner comme la première partie de cette ceinture qui va relier le Haut-Ogooué et l’Ogooué Ivindo.
Au moment où nous mettons sous presse, les études sur le tronçon Okondja-Makokou sont terminées et les travaux de terrassements ont commencé depuis plusieurs mois déjà. La joie des populations de cette partie du pays est indescriptible. D’autant plus que dans l’esprit du Président de la République, toutes les capitales provinciales doivent être reliées entre elles d’ici 2017.
D’ailleurs au sud du pays, le Moyen-Ogooué, la Ngounié et la Nyanga sont sur le point d’être franchies en une seule traite par voie terrestre. Lambaréné, Mouila et Tchibanga seront reliées par des routes bitumées. Naturellement, les obstacles à franchir (les rivières et les fleuves), sont enjambés par des ouvrages d’arts solides. Sur cette route du sud, ce n’est plus qu’une question de temps.
Entre Ndendé et Tchibanga et Mouila-Ndendé les travaux ont bien avancé. La livraison ne tardera pas et l’on devra s’attaquer à la ceinture est, qui devra relier la Ngounié à l’Ogooué Lolo, en passant par Mbigou. Ce vaste chantier de la route disions-nous est au cœur même de la politique de développement initiée par le Chef de l’Etat.
En moins de 5 ans ces routes qui n’ont pas été réalisées pour des raisons diverses, démontrent à suffisance la volonté inébranlable d’Ali Bongo Ondimba, qui loin des joutes oratoires, pose des actes. Il n’est point besoin d’énumérer ici les réalisations dans d’autres domaines.
Nous avons choisi expressément la route, qui démontre à suffisance la voie suivie par les gouvernants. Le développement ne pouvant se faire sans un véritable réseau routier, il est évident que ce développement est bien amorcé. Les problèmes d’enclavement vont bien entendu être résolus avec la construction du Pont sur la Banio et de celui qui devra relier Port-Gentil à Gamba.
Et la route qui partira de Gamba à Fougamou est aujourd’hui en chantier. On aura ainsi bouclé la boucle ! Le Gabon du nord au sud, de l’ouest à l’est fera oublier le calvaire vécu par les populations. Un calvaire qui fera désormais partie des mauvais souvenirs.
RN1 - PK12 - NTOUM
RN2 - NDJOLE - MEDOUMANE
RN4 - LALARA - KOUMAMEYONG
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