Pour redonner confiance à ses compatriotes, le Président de la République, Ali BONGO ONDIMBA, avait compris l’urgence de relancer l’activité économique, gage de la création d’emplois et de richesses.

L’idée étant d’apporter un mieux être aux Gabonais et faire de notre pays une puissance régionale reconnue et respectée.

La matérialisation de cette ambition passant par la mise en place de mesures favorables à l’investissement, le Gouvernement a décidé d’accorder un certain nombre d’avantages fiscaux et douaniers aux investisseurs potentiels.

A l’heure qu’il est, on peut affirmer sans risque de se tromper que cette alternative commence à porter des fruits. A titre d’illustration, le nombre important de délégations d’hommes d’affaires qui ne cessent de défiler à Libreville pour des missions de prospection. Celles-ci sont toujours marquées par des rencontres entre ces hommes d’affaires et les Administrations compétentes, en particulier la Direction Générale des Douanes et celle des Impôts, toutes deux placées sous la tutelle du Ministère de l’Economie et de la Prospective.

« Ce qui est important de comprendre à travers cette batterie de mesures, c’est la volonté et l’engagement du Président de la République d’attirer un maximum de d’investisseurs, et de diversifier nos sources de croissance et de développement durable », indique Monsieur Christophe AKAGHA MBA, Ministre de l’Economie et de la Prospective.

En effet, à travers le cinquième axe de son projet de société intitulé " L’Avenir en confiance ", le Chef de l’Exécutif a fait de la transformation de l’économie nationale un des défis majeurs qu’il entend relever à l’horizon 2025.

L’économie gabonaise dépend fortement du pétrole et des autres matières premières. Le Président de la République l’a compris plus tôt. D’où sa volonté d’accentuer sa mutation vers une économie à forte valeur ajoutée pour que, à l’échéance qu’il s’est fixé, elle ne repose plus uniquement sur l’exploitation des richesses du sol et du sous-sol.

Dans cet élan, le Gouvernement a défini des secteurs prioritaires qui permettraient la réalisation de l’ambition de la plus Haute Autorité du pays. Il y en a une dizaine environ. Mais attardons-nous sur six.

Le premier concerne les infrastructures.

Leur réalisation constitue une priorité du pilier ‘‘Gabon des services’’, entendu que le projet de société du chef de l’Etat vise, non seulement l’amélioration des conditions de circulation aussi bien à Libreville qu’à l’intérieur du pays, mais également le désenclavement de l’ensemble du territoire. En somme, les transports et les services alternatifs sont un maillon économique important dans la chaîne des opérations de développement.

Ainsi peut-on reconnaître et encourager les efforts des Gouvernants pour faire aboutir les projets en cours de réalisation:

- Akiéni-Okondja,

- Lalara-Koumameyong-Ovan-Makokou,

- Ndendé-Tchibanga,

- Ndendé-Mouila,

- Tchibanga-Moungagara-Loubomo (pour désenclaver la ville de Gamba),

- Tchibanga-Mayumba et Libreville-Ntoum-Kango-Bifoun.

Mais aussi le projet de la route Ndendé-Doussala dont l’Accord de prêt de 52 568 393 980 FCFA a été signé le 11 juillet 2014 à Libreville, entre le Ministre de l’Economie et de la Prospective, Christophe AKAGHA-MBA, et le Représentant-résident de la Banque Africaine de Développement (BAD), Ali Lamine ZEINE.

En deuxième lieu, il y a les ressources naturelles.

Grâce à leur diversité exceptionnelle et à la volonté du Président Ali BONGO ONDIMBA de diversifier l’économie industrielle, le Gabon concentre d’importantes opportunités d’investissement.

Et chaque fois que l’occasion lui est donnée d’échanger avec des investisseurs potentiels, le Ministre AKAGHA-MBA ne cesse de rappeler que pour le chef de l’Etat, « l’économie gabonaise émergente doit se baser sur la valorisation locale de ces matières premières », entendu qu’aucun pays ne peut se développer en exportant exclusivement des matières premières.

Troisièmement, il y a l’agriculture.

Depuis 2009, le Président de la République a décidé d’inscrire le développement et la promotion d’une agriculture intensive, durable et compétitive au rang de ses priorités stratégiques. Pour y parvenir, le Gouvernement a choisi de s’appuyer sur un patrimoine naturel à fort potentiel et sur des partenariats de qualité avec l’international. Le couvert forestier du Gabon est composé de 22 millions d’hectares.

Aussi notre pays dispose-t-il de ressources naturelles et de conditions climatiques incontestables, de vastes étendues verdoyantes de terres arables et d’un environnement propices au développement des activités pastorales et halieutiques. Avec plus de 2 millions d’hectares cultivables pour les cultures industrielles.

D’importants atouts qui, le 3 juillet 2014, ont vu le Directeur général Siat-Gabon, Gert Vandermissen, signer avec l’Etat gabonais représenté par le ministre de l’Economie et de la Prospective, une convention fiscale et douanière qui a pour objet de renforcer et d’élargir les garanties accordées à l’entreprise, dans le cadre de la réalisation des investissements relevant du secteur agro-industriel.

Cette convention d’une durée de 10 ans devrait permettre à la société productrice d’hévéa, d’huile de palme raffinée et rouge (Cuisin’Or), de savon de marque Pursavon et de viande bovine issue du ranch Nyanga, d’investir jusqu’à 315 milliards de FCFA sur cette période, et de créer 6000 autres emplois.

Actuellement, le secteur agricole emploie plus de 90% de la population. Une stratégie de développement agricole a déjà été mise en place, ainsi que les instruments qui l’accompagnent. Par ailleurs, cinq grandes zones agricoles ont été créées sur l'ensemble du territoire national dans la perspective l'autosuffisance alimentaire du pays. L

es retombées à moyen et long termes de ce choix politique et stratégique ont pour corollaire, bien sûr, la création d’emplois, la redistribution des richesses et la diversification des moteurs de croissance de l’économie nationale.

En quatrième lieu, il y a la filière bois.

Depuis l’accession d’Ali Bongo Ondimba au pouvoir, la filière bois est en plein essor. Mieux, elle occupe une place de choix dans le paysage industriel du Gabon. Incontournable pour l'écosystème régional, la forêt est un réel atout économique pour le Gabon. Second potentiel forestier d'Afrique, elle couvre 200 000 km2, soit 85 % du territoire gabonais, et compte plus de 400 essences d'arbre.

D’une richesse écologique inestimable, le potentiel marchand de la forêt gabonaise reste à développer. Il est aujourd'hui estimé à 400 millions de m3 (dont 130 millions de m3 d'Okoumé). Par ailleurs, la Zone Economique Spéciale multisectorielle de Nkok permet, aujourd’hui, aux entreprises étrangères de venir s’installer dans notre pays à des conditions avantageuses.

En cinquième lieu, il y a les télécommunications et les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC).

D'après une étude, d’importantes mutations liées à l'évolution des technologies et à la libéralisation progressive du marché ont marqué le secteur des télécommunications au cours des dernières années au Gabon.

En 2008, les NTIC affichaient un taux de pénétration d’environ 44,37% avec 39,5% de la population gabonaise équipée d’un téléphone portable et connectée à un réseau GSM. En 2012, le marché du mobile a largement progressé.

Gabon Télécom, par exemple, compte à ce jour plus 800 000 abonnés, contre 455 000 en 2011. Du côté d’Internet, le taux de pénétration est d’au moins 12% représentant plus de 232 555 abonnés. Pour mémoire, depuis mai 2002, la ville de Libreville a été raccordée au câble sous-marin SAT3 qui relie l'Afrique à l’Europe.

Aussi la libéralisation du secteur, résultant de l’affaiblissement des restrictions du marché des télécoms, a-t-elle pour but de placer le Gabon comme un véritable hub technologique en Afrique Centrale.

Ce, grâce à des services de l’Internet haut débit;

à la qualité et à la facilité d’accès aux télécommunications;

à l’interconnexion des réseaux nationaux;

à des activités de services reliées aux nouvelles technologies d’information et de communication au niveau national et transnational;

et à la construction d’un centre d’apprentissage pour ces nouvelles technologies.

Enfin, il y a le tourisme et l’écotourisme.

Ceci pour dire que le paysage gabonais dispose de nombreux atouts touristiques. Faisant partie du bassin du Congo, qui est le deuxième massif forestier le plus important de la planète, le Gabon possède une faune et une flore parmi les plus diversifiées au monde. Celles-ci comptent de nombreuses espèces animales (éléphants, gorilles, chimpanzés, hippopotames, crocodiles, baleines à bosse, dauphins, tortues…).

De même, les végétaux présents au Gabon sont multiples. On dénombre plus de 400 espèces d’arbres différentes. Le pilier Gabon vert développé par le Président Ali Bongo Ondimba a donc pour but de faire découvrir cette richesse naturelle, tout en œuvrant pour la protection de l’environnement et des écosystèmes.

Au reste, un état des lieux du tourisme au Gabon permet de comprendre que les trois centres urbains principaux que sont Libreville, Port-Gentil et Franceville, regroupent la plus large partie de la clientèle européenne, avec une proportion de l'ordre de 70%.

Pour revenir sur la question fiscale, celle du Gabon est réellement attractive, se traduisant notamment par l’exonération de l’impôt sur les sociétés et un abattement de 50% pour le 2e exercice bénéficiaire.

Dans les zones économiques spéciales, par exemple, il existe une exonération fiscale de la taxe sur les bénéfices et revenus pendant 10 ans;

un taux d’imposition de 10% pendant 5 ans;

une exonération totale de la TVA, des taxes douanières sur l’importation des équipements, machines et pièces détachées; une liberté de rapatriement des fonds;

une flexibilité pour le recrutement de main d’œuvre étrangère;

une exonération de la taxe sur la prestation; une baisse de 50% sur les factures d’électricité; une exonération des taxes retenues à la source. S’y ajoutent une exonération de la taxe foncière sur les propriétés bâties et non bâties;

et une liberté d’effectuer dans et depuis la ZES des transferts de fonds via des institutions financières. Mieux, les ventes faites à d’autres entreprises dans la SEZ seront considérées comme des exportations.

Climat des affaires, le Gabon roule les mécaniques
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