Distingué Camarade Président,

Je joins ma modeste voix à celles plus expressives des nombreuses militantes et de la Déléguée Nationale de l’UFPDG qui vous ont chaleureusement accueilli pour vous réitérer nos souhaits de bienvenue, à Vous-même et à Votre épouse, Présidente d’honneur de l’UFPDG, ainsi qu’à nos invités des Partis amis. 

Notre plaisir est double en cette circonstance.

En effet, nous sommes ravis de côtoyer notre Président et nous l’espérons, de passer des moments aussi utiles qu’agréables en sa compagnie. Non seulement nous ferons des jaloux, mais en plus, cette occasion ne s’offre à nous-mêmes que rarement. Comment ne pas nous en réjouir ?

La seconde source de plaisir, c’est l’objet même de cette retrouvaille. Le PDG célèbre son 46ème Anniversaire, que nous plaçons sous le signe de l’engagement de notre Parti à soutenir inlassablement l’action du Président.

Quarante six bornes, c’est près de la moitié d’un siècle ; c’est plus de la moitié de l’espérance de vie dans les pays les plus nantis ; c’est une longévité honorable au niveau des associations de renom à travers le monde.

A l’échelle nationale, la fierté est d’autant plus grande que l’œuvre du PDG mérite, objectivement, des éloges.

En 46 ans, la consolidation de l’unité et la cohésion nationales, la préservation de la paix, l’amélioration du climat des affaires, la réalisation d’infrastructures socio-économiques, la constante évolution de l’Etat de droit, la prise en compte des points de vue minoritaires dans la législation afférente au processus électoral, l’instauration de la couverture maladie et son extension progressive à toutes les couches sociales, pour ne citer que ces quelques exemples parmi tant d’autres, constituent à n’en point douter des réalisations qui font languir des populations d’autres pays et attirent ces dernières vers le GABON, au péril de leur vie.

Quand bien même certains compatriotes, qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez font mine d’ignorer ces nombreux acquis, ce qui du reste est de bonne guerre. Depuis le 12 mars 2013, le PDG a traversé bien des étapes dont certaines méritent d’être relevées.

Le 10ème Congrès Ordinaire, organisé du 5 au 7 avril 2013 n’est pas passé inaperçu, tant aux yeux des Militants que de nos bien aimés observateurs. Il en a résulté de profondes modifications dans l’organisation et le fonctionnement du Parti, afin de l’arrimer à la dynamique de la mise en œuvre du Plan Stratégique GABON Emergent.

A l’épreuve du temps, nous en apprécierons l’amélioration de l’efficacité

Le Parti a participé à la première élection organisée sur la base de listes biométriques. Contrairement à l’hécatombe que nous prédisaient nos adversaires et leurs caisses de résonnance ici ou ailleurs, le PDG a plutôt récolté une moisson abondante dans toutes les provinces. Nous contrôlons plus de 81 % des Mairies et 91 % des Conseils Départementaux. Difficile de faire mieux en démocratie.

Cependant, il n’aura échappé à personne que la survivance des velléités de querelles de leadership aussi stériles que rétrogrades constitue encore, hélas, un obstacle au plein épanouissement du parti dans certaines localités.

Vos instructions de fermeté dans la mise en explication des dispositions statutaires relatives aux mesures disciplinaires ne sont pas tombées dans les oreilles de sourds au niveau de la Commission Permanente y afférente.

De même, les modalités de désignation des candidats doivent évoluer vers moins d’arbitraire et davantage de transparence.

La nomination d’un nouveau gouvernement intervenue au lendemain de ces élections est aussi un fait majeur de la période.

Tout en reconnaissant le travail accompli par le précédent Premier Ministre, le Camarade Raymond NDONG SIMA et son équipe, nous saluons l’arrivée du Camarade Daniel ONA ONDO que nous croyons connaitre assez pour lui manifester notre confiance, avec tous ses collègues Membres du gouvernement.

A tort ou à raison, des analystes politiques prétendent que sa mission principale consisterait à préparer 2016.

Nous savons pertinemment que non, car votre préoccupation, que nous partageons pleinement est la mise en œuvre du PSGE, déclinaison de votre projet de société l’Avenir en confiance.

La satisfaction des besoins de la population vous importe, et nous importe plus que des considérations électorales.

Dans tous les cas, nous mettons les Membres du gouvernement face à leurs responsabilités, tant techniques, qu’administratives mais aussi politiques, car si dans une circonscription, un Membre du Gouvernement ne prend pas à bras le corps le soutien de l’action du Président de la République, qui le ferait mieux que lui ?

Il y a nécessité de solidarité entre tous les responsables politiques.

Nous dénonçons donc l’attitude de ceux qui prétendent ne rien avoir avec la politique, parce que ayant été appelés comme technocrates.

Le Pacte social initié par le Président de la République, ainsi que l’élargissement du bénéfice des fonds communs à plus de 20.000 agents de l’Etat président de sa volonté de partage telle qu’il l’a affichée depuis 2009. Les Gabonais doivent apprécier ces efforts à leur juste mesure et le gouvernement les concrétiser.

Nous exhortons les Membres du Gouvernement à faire preuve d’anticipation, car les conséquences pourraient être dommageables à l’image du Président et partant du régime. Ne dit-on pas que gouverner c’est prévoir ?

Aussi convient-il, par des actions transversales appropriées, d’éviter que de manière récurrente, ressurgissent systématiquement des inondations de quartiers de Libreville dès les premières pluies, des coupures intempestives d’eau et d’électricité, des interruptions de circulation sur les routes du fait de bourbiers ou ravinements prévisibles.

Par ailleurs, ne donnons plus de prétextes tous les trimestres aux étudiants pour mettre en application des plans de manipulation, en accusant du retard dans le paiement des bourses, alors que l’argent existe à cet effet.

Les justifications données brillamment a posteriori sont certes convaincantes, mais elles n’effacent pas le mal lorsqu’il est déjà fait.

Veillez-y avec les administrations concernées, de même qu’à la mise en pratique du Pacte Social, en vue de réduire la pauvreté et les inégalités sociales. Votre propre image en dépend, Monsieur le Premier Ministre.

Au titre des faits survenus, l’on peut également relever les départs et arrivées enregistrés par le Parti.

D’anciens illustres Camarades ont fait valoir leur droit à ne pas tenir la parole donnée.

Nous ne leur ferons pas l’honneur de les citer, ils ne le méritent plus pendant nos cérémonies solennelles, mais tous ont réitéré au cours de ces dernières années à qui voulait les entendre qu’ils demeuraient des PDGistes.

Nous avons pris acte de leur décision de céder plutôt aux sirènes des adeptes de la supercherie, qui qu’ils soient.

S’ils avaient fait appel à leur intelligence, ils devraient demander conseil à d’autres compatriotes qui avant eux, ont succombé à la même tentation dont certains leur sont proches et même très proches.

Pour sa part, le PDG poursuit inlassablement son bonhomme de chemin, en s’attelant à répondre aux préoccupations légitimes de ses compatriotes.

La très forte mobilisation des militantes et militants, ainsi que les adhésions massives de jeunes nous incitent à l’optimisme et à la persévérance dans l’effort.

 

Chers Camarades,

Notre Parti est fort et doit le demeurer. C’est pourquoi nous adhérons à l’invite du Distingué Camarade Président réitérée notamment à l’occasion du 10e Congrès de toujours cultiver le dialogue et la tolérance dans l’unité, la solidarité et la discipline, valeurs cardinales qui fondent la philosophie de notre Parti.

Quels que soient notre rang ou notre fonction, quel que soit le degré de proximité que nous pouvons entretenir avec la hiérarchie, notre rôle doit consister à en consolider la position par des actions complémentaires à celles d’autres militants et responsables.

Le PDG ne compte pas comme défenseurs que le Distingué Camarade Président et le Secrétaire Général. Aussi bien pour promouvoir l’action du régime que pour réagir aux attaques malveillantes, dignitaires et cadres doivent s’exprimer, au lieu de se cacher pour faire prendre les coups aux autres, se contentant de préserver ou revendiquer des privilèges. Si l’attitude d’un Camarade nous semble négative, interpelons le, dénonçons celle-ci.

Si son action parait insuffisante ou timorée, menons nous-mêmes des actions plus vigoureuses et plus dynamiques, plutôt que de nous complaire dans la médisance, la délation, le mépris et le manque de considération.

Ces comportements sont des terreaux de la frustration, des divisions et de la fragilisation du pouvoir.

Encore une fois, le Président a besoin de tous ses partisans et sympathisants pour réussir son challenge et affronter les défis futurs.

Nous qui avons le privilège d’être écoutés devons fédérer, rassembler autour du Président.

Nul n’a le droit de faire le vide autour de lui, sauf à avoir des desseins inavoués, des ambitions personnelles et dans ce cas là, les militants, loin d’être naïfs, resteraient vigilants.

Un anniversaire demeurant avant tout un moment de réjouissance, tout en remerciant nos amis, je souhaite joyeux anniversaire à toutes les militantes et tous les militants du PDG.

En vue d’un GABON prospère et émergent, Vive le PDG, dans la Majorité Républicaine pour l’Emergence, derrière le Distingué Camarade Président Ali BONGO ONDIMBA.

Je vous remercie.

 

Le Secrétaire Général du PDG Faustin BOUKOUBI

46ème Anniversaire du PDG : Discours intégral de Faustin Boukoubi
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