Les femmes contractent leur première union à un âge plus précoce que celui des hommes (âge médian de 22,0 contre 27,5 ans).

L’acquisition d’un niveau d’instruction contribue à retarder l’âge d’entrée en première union des femmes. En effet, celui-ci varie de 19,5 ans parmi les femmes sans instruction à 24,7 ans chez celles ayant un niveau secondaire 2nd cycle ou plus.

L’âge médian aux premiers rapports sexuels est de 16,9 ans chez les femmes et de 17,3 ans chez les hommes.

 

Le chapitre porte sur les principaux facteurs qui, en dehors de la contraception, influencent l’exposition au risque de grossesse. Il s’agit de la nuptialité, l’activité sexuelle, l’aménorrhée postpartum, l’abstinence sexuelle et la ménopause.

Le début de ce chapitre concerne les résultats sur l’âge à la première union. Bien qu’il ne constitue plus toujours une indication du début d’exposition au risque de de grossesse, l’âge aux premiers rapports sexuels ne coïncidant pas forcément avec l’âge à la première union, il demeure un indicateur démographique important.

La suite du chapitre concerne des mesures plus directes de l’exposition à la grossesse ; il s’agit de l'âge au premier rapport sexuel et de la fréquence des rapports sexuels. Les résultats concernant l’aménorrhée et l’abstinence postpartum ainsi que la ménopause clôturent ce chapitre.

 

ÉTAT MATRIMONIAL

 

Au Gabon, le mariage est une pratique assez répandue. Il est coutumier, civil et /ou religieux, les trois formes n’étant pas exclusives. On peut en effet être marié selon l’une ou l’autre forme, selon deux des trois formes ou selon les trois formes en même temps.

À côté de ces unions formelles, on note l’existence d’autres comportements qui échappent à ce cadre : unions libres, consensuelles, phénomènes des « maîtresses », etc. qui affectent tout aussi bien la procréation. C’est pour cela que dans le cadre de l’ESDG-II, on a voulu cerner l’union le plus largement possible.

Sont donc considérées dans cette analyse comme vivant en union toutes les personnes des deux sexes mariées de manière formelle (c’est-à-dire selon la coutume, l’état civil ou la religion) ainsi que toutes les personnes vivant avec un partenaire comme si elles étaient mariées (que les partenaires vivent sous le même toit ou pas).

Il ressort des données du tableau 4.1 que sur 8422 femmes de 15-49 ans interrogées au cours de l’enquête, plus de la moitié (53 %) s’est déclarée en union. Un peu plus d’un tiers des femmes vivent avec un partenaire (34 %) et seulement 19 % sont mariées.

Les célibataires représentent un peu plus d’un tiers des femmes de 15-49 ans (36 %). Chez les hommes de 15-49 ans, 48 % se sont déclarés en union.

Dans l’ensemble, seulement 21 % des hommes sont mariés et 27 % vivent avec une partenaire. La proportion de célibataires est de 46 %.

gabon,ali bongo,libreville,paris,france,bénin,sénégal,cameroun,congo,togo,mali,centrafique

 

Les ruptures d’union sont un phénomène relativement marginal ; 9 %des femmes sont séparées ou divorcées et 2 % sont veuves. Chez les hommes de 15-49 ans, ces proportions sont respectivement de 7 % et 0,2 %.

Le remariage plus facile ainsi que la polygamie peuvent expliquer ces proportions plus faibles. Les résultats montrent, chez les femmes, une chute rapide des proportions de célibataires avec l’âge, passant de 85 % dans le groupe d’âges 15-19 ans à 22 % à 25-29 ans et à 15 % à 30-34 ans.

 

Tout comme chez les femmes, mais de façon moins rapide, la proportion d’hommes célibataires diminue avec l’âge : en effet, dans le groupe d’âges 25-29 ans, 48 % des hommes sont encore célibataires contre 22 % des femmes ; il en est de même à 30-34 ans où 21 % des hommes sont encore célibataires contre 15 % des femmes.

À 45-49 ans, le célibat concerne 7 % des femmes et 4 % des hommes.

Le mariage concerne 19 % des femmes de 15-49 ans et 21 % des hommes du même groupe d’âges.

Contrairement aux célibataires, les proportions de femmes et d’hommes mariés augmentent avec l’âge : chez les femmes, elles passent de 2 % à 15-19 ans à 18 % à 25-29 ans et à 40 % à partir de 40 ans. Chez les hommes, elles passent de 1 % à 20-24 ans à 28 % à 30-34 ans et à 54 % à 45-49 ans.

 

Par ailleurs, le tableau montre que jusqu’à 35-39 ans la proportion de femmes et d’hommes qui vivent en union informelle est plus élevée que la proportion de celles et ceux qui sont mariés.

La comparaison des résultats avec ceux de l’enquête précédente ne met pas en évidence de changement très important de la structure par état matrimonial ; en effet, on ne constate pratiquement pas de variation de la proportion de femmes célibataires, celle-ci étant passée de 33 % à 36 %.

Chez les hommes, par contre, la proportion de célibataires a augmenté, variant de 39 % à 46 % (Graphique 4.1).

gabon,ali bongo,libreville,paris,france,bénin,sénégal,cameroun,congo,togo,mali,centrafique

 

 

POLYGAMIE

 

Au cours de l’enquête, on a demandé aux femmes actuellement en union si elles étaient mariées ou si elles vivaient avec un homme ayant plus d’une épouse ou vivant avec plus d’une partenaire ; aux hommes, on a demandé à ceux qui étaient mariés ou qui vivaient en union, s’ils étaient mariés à plus d’une épouse ou s’ils avaient plusieurs partenaires.

Le tableau 4.2.1 présente la répartition (en pourcentages) des femmes de 15-49 ans, actuellement en union, par nombre de coépouses, selon certaines caractéristiques socio-démographiques.

 

Il ressort de ce tableau que la majorité des femmes enquêtées, soit un peu plus de quatre sur cinq (81 %) vivent en union monogame. La polygamie ne concerne qu’environ une femme de 15-49 ans en union sur dix (11 %).

Dans la majorité des cas, les femmes en union polygame n’ont qu’une seule coépouse (88 %) et seulement 12 % des femmes en union polygame ont deux coépouses ou plus.

Les proportions de femmes en union polygame augmentent avec l’âge, passant de 7 % à 15-19 ans à 9 % à 30- 34 ans et à 18 % à 45-49 ans. C’est dans les groupes d’âges 40-44 ans et 45-49 ans que les proportions de femmes en union polygame sont les plus élevées (respectivement 19 % et 18 %).

 

En outre, Les résultats selon le milieu de résidence ne font pas apparaître d’écart (11 % en urbain contre 12 % en rural).

Par contre, en fonction des régions, on note des écarts un peu plus importants, la proportion de femmes vivant en union polygame variant d’un minimum de 8 % dans la région Ouest à un maximum de 17 % dans les régions Nord et Sud.

On retrouve ces variations dans les provinces composant ces régions.

Ainsi, la Ngounié et la Nyanga pour la région Sud, le Woleu-N’tem et l’Ogooué -Ivindo pour la région Nord, se caractérisent par les proportions les plus élevées de femmes en union polygame ; à l’opposé, Libreville/Port Gentil, l’Estuaire sans Libreville et l’Ogooué Maritime sans Port Gentil détiennent les proportions les plus faibles.

gabon,ali bongo,libreville,paris,france,bénin,sénégal,cameroun,congo,togo,mali,centrafiquegabon,ali bongo,libreville,paris,france,bénin,sénégal,cameroun,congo,togo,mali,centrafique

C’est surtout en fonction du niveau d’instruction que l’on constate les variations les plus importantes. Les résultats mettent en évidence une diminution de la proportion de femmes vivant en union polygame avec l’augmentation du niveau d’instruction.

En effet, si parmi les femmes sans instruction, 22 % vivent en union polygame, cette proportion n’est plus que de 12 % parmi celles ayant un niveau primaire, 10 % parmi celles ayant un niveau secondaire 1er cycle et de 9 % parmi celles ayant, au moins, un niveau secondaire 2nd cycle.

 

Par contre, les variations selon les quintiles de bien-être sont plutôt irrégulières et ne font pas apparaître de tendance.

Les résultats concernant les hommes montrent que la quasi-totalité des hommes en union de 15-49 ans sont monogames (93 %) (Tableau 4.2.2).

La polygamie concerne 7 % des hommes. Comme chez les femmes, c’est à partir de 40 ans que cette pratique est la plus fréquente (10 % à 40-44 ans et 12 % à 45-49 ans contre 4 % à 30-34 ans). On ne constate pas d’écart important entre le milieu urbain et le milieu rural (respectivement 7 % contre 8 %).

 

C’est dans les régions Nord et Sud (respectivement 8% et 9 %) que la proportion d’hommes polygames est la plus élevée.

À la différence des femmes, les variations selon le niveau d’instruction sont irrégulières et c’est parmi les hommes de niveau d’instruction primaire que la pratique de la polygamie est la plus fréquente (12 %).

Les résultats selon les quintiles de bien-être économique ne font pas, non plus, apparaître de variation importante.

gabon,ali bongo,libreville,paris,france,bénin,sénégal,cameroun,congo,togo,mali,centrafiquegabon,ali bongo,libreville,paris,france,bénin,sénégal,cameroun,congo,togo,mali,centrafique

La comparaison des résultats avec ceux de l’enquête précédente montre que les proportions de femmes vivant en union polygame ont nettement diminué, variant de 21 % à 11 %. Chez les hommes, on note également une diminution de la proportion de ceux qui vivent en union polygame, celle-ci étant passée de 12 % à 7 %. 4.3

 

ÂGE À LA PREMIÈRE UNION

 

Au cours de l’enquête, on a demandé aux femmes et aux hommes à quel âge ils avaient commencé à vivre pour la première fois avec un/une partenaire.

Le tableau 4.3 présente les pourcentages de femmes et d’hommes qui ont déjà contracté une première union avant d’atteindre certains âges exacts et les âges médians à la première union pour les femmes de 25-49 ans et pour les hommes de 30-59 ans (Graphique 4.2).

gabon,ali bongo,libreville,paris,france,bénin,sénégal,cameroun,congo,togo,mali,centrafique

On constate tout d’abord, que parmi les femmes de 25-49 ans, moins d’une sur dix était déjà en union avant d’atteindre l’âge exact de 15 ans (8 %).

En outre, des générations anciennes aux plus récentes, on constate une diminution des unions précoces puisque, parmi les femmes âgées de 45-49 ans à l’enquête, 11 % avaient déjà contracté une première union avant d’atteindre l’âge de 15 ans exacts contre 7 % parmi celles âgées de 30-34 ans à l’enquête et de 4 % parmi celles de 15-19 ans.

En atteignant 22 ans exacts, la moitié des femmes avaient déjà contracté une première union et en atteignant 25 ans, cette proportion est de 64 %. L’âge médian pour les femmes de 25-49 ans est estimé à 22,0 ans.

En outre, on constate, des générations anciennes aux plus récentes, un vieillissement de cet âge d’entrée en première union puisqu’il est passé de 19,6 ans parmi les femmes de 45-49 ans à 22,1 ans parmi celles de 25-29 ans.

La comparaison avec les résultats de l’enquête précédente montrent que cet âge médian pour les femmes de 25-49 ans est passé de 19,7 ans à 22,0 ans.

gabon,ali bongo,libreville,paris,france,bénin,sénégal,cameroun,congo,togo,mali,centrafique

Les résultats concernant les hommes montrent que leur âge d’entrée en première union est plus tardif que celui des femmes. En effet, à 25 ans exacts, seulement 37 % des hommes ont déjà contracté une première union contre 64 % des femmes.

L’âge médian des hommes de 30-59 ans à la première union est estimé à 27,5 ans, soit 5,5 ans plus tard que celui des femmes. À la différence des femmes, cet âge médian à la première union n’a quasiment pas varié.

Le tableau 4.4 présente les variations de l’âge médian des femmes et des hommes selon certaines caractéristiques sociodémographiques.

C’est en milieu urbain (22,3 ans pour les femmes et 28,1 ans pour les hommes), à Libreville-Port-Gentil (respectivement 22,7 ans et 28,7 ans), parmi les femmes ayant un niveau d’instruction secondaire 2nd cycle ou plus et parmi les hommes sans instruction (24,7 ans et 28,8 ans) et parmi celles et ceux dont le ménage est classé dans le quintile le plus élevé (respectivement 24,4 ans et 29,2 ans) que l’âge d’entrée en première union est le plus tardif.

gabon,ali bongo,libreville,paris,france,bénin,sénégal,cameroun,congo,togo,mali,centrafiquegabon,ali bongo,libreville,paris,france,bénin,sénégal,cameroun,congo,togo,mali,centrafique

 

 

ÂGE AUX PREMIERS RAPPORTS SEXUELS

 

L’âge aux premiers rapports sexuels est un déterminant de la fécondité aussi important que l’âge à la première union, dans la mesure où les rapports sexuels n’ont pas toujours lieu dans le cadre de l’union.

Pour cette raison, on a demandé aux femmes et aux hommes, quel âge ils avaient lors de leurs premiers rapports sexuels.

Le tableau 4.5 présente les pourcentages de femmes et d’hommes qui ont eu leurs premiers rapports sexuels avant d’atteindre certains âges exacts et les âges médians aux premiers rapports sexuels pour les femmes de 20-49 ans et de 25-49 ans et pour les hommes de 20-59 ans et 25-59 ans.

gabon,ali bongo,libreville,paris,france,bénin,sénégal,cameroun,congo,togo,mali,centrafique

 

Les résultats concernant les femmes montrent que près d’une femme de 25-49 ans sur cinq (18 %) avait déjà eu ses premiers rapports sexuels avant d’atteindre l’âge exact de 15 ans.

Cependant, des générations anciennes aux plus récentes, cette proportion a tendance à diminuer, passant de 24 % parmi celles âgées de 45-49 ans à l’enquête à 17 % parmi celles de 15-19 ans.

En atteignant 20 ans, 84 % des femmes avaient déjà eu leurs premiers rapports sexuels et à 25 ans, la quasi-totalité des femmes ont déjà eu leurs premiers rapports sexuels (91 %).

L’âge médian aux premiers rapports sexuels pour les femmes de 25-49 ans est estimé à 16,9 ans.

 

Des générations anciennes aux plus récentes, on remarque un léger vieillissement de cet âge, celui-ci étant passé de 16,3 ans parmi les femmes de 45-49 ans à 17,1 ans parmi celles de 20-24 ans.

En outre, la comparaison de cet âge médian avec l’âge médian à la première union montre que, pour la moitié des femmes, les premiers rapports sexuels ont eu lieu 5,1 ans avant de contracter une première union.

En outre, quel que soit le sous-groupe de femmes, l’âge médian aux premiers rapports sexuels est inférieur à celui de l’âge médian à la première union (Graphique 4.3)

gabon,ali bongo,libreville,paris,france,bénin,sénégal,cameroun,congo,togo,mali,centrafique

 

En ce qui concerne les hommes, on constate que l’âge médian est estimé à 17,1 ans pour ceux de 20-59 ans et à 17,3 ans pour ceux de 25-59 ans.

À la différence des femmes, cet âge médian a légèrement rajeuni des générations les plus anciennes aux plus récentes, passant de 17,8 ans parmi ceux âgés de 45-49 ans à 16,0 ans parmi ceux de 15-19 ans.

Le tableau 4.6 présente, pour les femmes et les hommes, les variations de l’âge médian aux premiers rapports sexuels selon certaines caractéristiques socio-économiques.

Chez les femmes, c’est en milieu rural (16,1 ans), parmi celles de la région Nord (15,9 ans), de la province du Woleu-N’tem (15,7 ans) et parmi celles de niveaux d’instruction primaire et secondaire 1er cycle (respectivement 16,2 ans et 16,8 ans) et celles dont le ménage est classé dans le quintile le plus bas (16,0 ans) que l’âge aux premiers rapports sexuels est le plus précoce.

gabon,ali bongo,libreville,paris,france,bénin,sénégal,cameroun,congo,togo,mali,centrafiquegabon,ali bongo,libreville,paris,france,bénin,sénégal,cameroun,congo,togo,mali,centrafique

 

Chez les hommes de 25-59 ans, c’est dans le milieu rural (17,0 ans), dans la région Est (16,6 ans), parmi ceux ayant un niveau d’instruction secondaire 2nd cycle ou plus (16,9 ans), parmi ceux dont le ménage est classé dans le quintile le plus bas (16,8 ans) et le plus élevé (16,8 ans) que les premiers rapports sexuels sont les plus précoces.

 

ACTIVITÉ SEXUELLE RÉCENTE

 

Dans les pays où la prévalence contraceptive est faible, la probabilité de tomber enceinte est étroitement liée à la fréquence des rapports sexuels. Par conséquent, les résultats concernant l’activité sexuelle permettent de mesurer le niveau d’exposition au risque de grossesse.

Les données du tableau 4.7.1 montrent que 56 % des femmes âgées de 15-49 ans au moment de l’enquête avaient eu leurs derniers rapports sexuels au cours des quatre semaines ayant précédé l’enquête, 28 % au cours de la dernière année mais pas au cours du mois dernier.

Pour 8 % des femmes, les derniers rapports sexuels avaient eu lieu il y a un an ou plus et 9 % des femmes n’avaient jamais eu de rapports sexuels.

 

Les proportions de femmes sexuellement actives au cours des quatre dernières semaines augmentent rapidement avec l’âge, de 35 % à 15-19 ans à un maximum de 64 % à 35-39 ans.

Au-delà de cet âge, la proportion diminue progressivement pour atteindre 55 % à 45-49 ans.

À inverse, la proportion de femmes n’ayant jamais eu de rapports sexuels chute rapidement avec l’âge, passant de 35 % parmi les jeunes femmes de 15-19 ans à moins d’un pour cent parmi celles de 30-34 ans.

Par ailleurs, l’activité sexuelle varie selon l’état matrimonial des femmes.

 

Alors que seulement 36 % des célibataires avaient été sexuellement actives au cours des quatre semaines précédant l’enquête, cette proportion est de 72 % chez les femmes en union et de 43 % parmi celles en rupture d’union.

Par contre, les résultats en fonction de la durée de l’union ne font pas apparaître de variations très importantes. Les écarts selon le milieu de résidence sont également peu importants.

gabon,ali bongo,libreville,paris,france,bénin,sénégal,cameroun,congo,togo,mali,centrafiquegabon,ali bongo,libreville,paris,france,bénin,sénégal,cameroun,congo,togo,mali,centrafique

Le tableau 4.7.2 présente les résultats de l’activité sexuelle récente des hommes.

On constate que 61 % des hommes âgés de 15-49 ans au moment de l’enquête avaient eu leurs derniers rapports sexuels au cours des quatre semaines ayant précédé l’enquête, 25 % au cours de la dernière année mais pas au cours du mois dernier.

Pour 7 % des hommes, les derniers rapports sexuels avaient eu lieu il y a un an ou plus et 7 % des hommes n’avaient jamais eu de rapports sexuels.

gabon,ali bongo,libreville,paris,france,bénin,sénégal,cameroun,congo,togo,mali,centrafiquegabon,ali bongo,libreville,paris,france,bénin,sénégal,cameroun,congo,togo,mali,centrafique

La proportion d’hommes sexuellement actifs augmente avec l’âge, elle passe de 25 % pour ceux de 15-19 ans à 77 % à 35-39 ans.

Elle demeure toujours très élevée à 45-49 ans puisque, dans ce groupe d’âges, 72 % des hommes avaient eu leurs derniers rapports sexuels au cours des quatre semaines ayant précédé l’enquête.

Comme chez les femmes, c’est parmi les hommes en union que la proportion de ceux qui avaient eu leurs derniers rapports sexuels au cours des quatre semaines ayant précédé l’enquête est la plus élevée (81 % contre 65 % parmi ceux en rupture d’union et 39 % parmi les célibataires).

On note des variations en fonction de la durée de l’union, la proportion d’hommes dont les derniers rapports sexuels ont eu lieu au cours des quatre dernières semaines variant de 82 % pour les hommes dont la durée de l’union est de 0-4 ans à 75 % pour ceux dont la durée est de 25 ans ou plus.

 

Le rapport complet à lire ici :  http://www.measuredhs.com/pubs/pdf/FR276/FR276.pdf

Le Gabon Sexuel en action : Le rapport ( Avril 2013 ) qui dévoile tout ...
Retour à l'accueil